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#Blog

Le Carnaval à Evolène

16 / 02 / 2022

Petit descriptif sur les Peluches et les Empaillés du carnaval d'Evolène

Si aucune trace écrite ne permet de définir l’origine de Carnaval en Valais, des historiens indiquent que certaines de ses coutumes remontent à la préhistoire, époque dont datent les premiers masques retrouvés. Des rituels destinés à faire fuir les mauvais esprits durant l’hiver se pratiquaient déjà à l’âge du Bronze en Valais. Cela permettait de protéger les villages des avalanches et au printemps d’arriver. C’est certainement de cette époque que remonte l’origine des peluches et des empaillés d’Evolène par exemple.

 
Peluches & Empaillés
 

A Evolène, le carnaval débute déjà le jour de la fête des Rois, le 6 janvier, avec quelques jeunes qui font le tour de village pour annoncer les célébrations à venir en agitant des cloches de vaches. Ce sont ensuite les «peluches» qui font leur apparition. Ces étranges personnages habillés de peaux non tannées de chamois, de mouton ou encore de renard aux jambes entourées de bandes de drap ficelées portent des masques en bois peint qui représentent le plus souvent des têtes d'animaux, de véritables œuvres d'art sculptées par les artisans de la région. Seuls ou en bande, armés de clochettes, ils s'amusent à effrayer les passants. Et puis, le jour même du carnaval, c'est au tour des «empaillés» de prendre le village d'assaut. Vêtus de sacs de jute remplis de paille, ils portent un masque et un balai de riz. Le mardi gras, la population brûle la «poutratse» ou le bonhomme-hiver. C'est la fin du royaume des esprits et le début du printemps.

 

Les traditions de Carnaval sont encore très présentes à Evolène. C’est là qu’on peut admirer les Peluches et Empaillés, mais également les Maries, qui sont des jeunes hommes déguisés en femmes portant le costume traditionnel évolénard et qui rejouent, à l’aide de quelques répliques en patois, des scènes de la vie de Marie, une ancienne habitante du village.

 

Carnaval a toujours été lié à la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps. Afin de symboliser ce passage de saison, la tradition dans certains villages veut qu’un bonhomme hiver (aussi appelé poutratze en patois) soit construit, en bois ou en papier mâché. Il est ensuite jugé puis « mis à mort » sur le bûcher. Si le bonhomme hiver brûle rapidement, cela veut dire que l’été sera chaud. S’il met un certain temps à brûler ou que le feu s’éteint, cela signifie que l’été sera pluvieux.


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